Deux options s’offrent à vous : vous installer en zone urbaine dans des lieux très fréquentés ou faire vos débuts de kinésithérapeute libéral dans un désert médical.
Le coût d’installation en zone urbaine est beaucoup plus onéreux qu’en zone sous-dotée, c’est-à-dire où vous ne rencontrez que très peu ou pas de praticiens. L’État encourage les masseurs-kinésithérapeutes à s’établir en zone sous-dotée en accordant une subvention. Cela représente généralement une aide forfaitaire annuelle et une prise en charge de certaines de vos cotisations sociales. Vous devez aussi exercer en groupe ou assurer la continuité des soins à travers un remplaçant.
Par contre, si vous décidez de vous établir dans un endroit plus fréquenté vous devez vous assurer que d’autre masseur-kinésithérapeute n’exerce pas dans le coin. La CPAM n’accorde en effet de conventionnement au praticien qu’en de telle condition. Vous pouvez aussi vous renseigner sur l’existence d’un thérapeute qui part en retraite dans l’endroit pour lui acheter son cabinet.
Une fois ces démarches entreprises et prises en compte, vous êtes maintenant disposé à exercer en tant que kinésithérapeute libéral.